Un extrait de Cloud Atlas par David Mitchell
« Trois ou quatre fois seulement dans ma jeunesse, j’ai entrevu les îles de la Joie avant que les brouillards, dépressions, fronts froids, vents mauvais et courants contraires ne les emportent… Croyant qu’il s’agissait des terres de l’âge adulte, je pensais les revoir au cours de mon périple ; aussi ne pris-je la peine d’en enregistrer ni la latitude, ni la longitude, ni la voie d’approche. Jeune et fieffé crétin. Que ne donnerais-je aujourd’hui pour obtenir une carte définitive d’un immuable ineffable ? Posséder, si pareille chose existait, une cartographie des nuages. »